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N°4, septembre 1002

logo du musée d'Elssoop-Rassirakk

Inauguration du musée d’Elssoop-Rassirakk


Depuis le mois d’août 1002, les œvres de Mikelsen, originaire de Dah Staedt, insérées dans l’exposition permanente de ce tout récent musée d’art contemporain, sont visibles.
Le musée est situé dans la ville d’Elssoop, Loendt de Rassirakk, au Centre-Tribord du pays. Le cadre en est un vaste parc boisé avec plusieurs infrastructures conçues pour accueillir des performances en tout genre.
Les tableaux, bas et hauts relief et les sculptures de Mikelsen qui sont présentés tournent autour de thèmes morbides qui peuvent impressionner les jeunes spectateurs ou leurs parents. La mort et la mutilation en sont les leitmotivs sans oublier les situations oedipiennes.

L'avortement, plâtre, 70x70 cm

Démantèlement d’un trafic d’épice


L’affaire Vénus-Plage

Tout a commencé par l’annonce faite par le gouvernement de Sémavie. Un saisie d’épice hallucinogène était effectuée dans le port sémavien. Qui dit épice, dit S’lip S’leed. Après une brève enquête et la demande d’information auprès de trois personnes dans le Loendt de l’Inklumah, preuve était faite que des citoyens S’lip S’leedr mais aussi sémaviens et, jusqu’il y a peu d’une ou de plusieurs autres nationalité. Grâce aux informations recueillies auprès des citoyens S’lip S’leedr interpellés, le lieu de regroupement de cette association de malfaiteurs était découvert. Une fois les douaniers sur place, la situation, soudainement se dégradait. Cinq homme qui occupaient la bâtisse que les douaniers de la brigade du Dryland (Mellow, Sémavie et S’lip S’leed) allait fouiller faisaient feu sur les forces de l’ordre. Bilan : deux blessés du côté des douaniers.
Quelle doit être la réponse des forces de l’ordre dans ce cas ? Nous savons tous que, dans notre pays, la police et les douaniers ne sont pas armés. C’est un fait qui sert souvent de prétexte à des votations et des débats sans que, heureusement ; des modifications ne se fassent jour. Qu’est-ce qui aurait changé si les douaniers avaient été armés ? Peut-être auraient-ils voulu jouer aux héros et aurait dû s’en sortir avec plus de deux blessés à moins que ce ne soit les occupants de la maison qui aient été blessés, voire tués.
Cette affaire de Vénus-Plage, du nom du port sémavien où le trafic a été découvert, a aussi une autre conséquence. C’est que l’épice est produite dans l’Inklumah, or notre souverain, Mykkson Reekhaerdt, est issu de se Loendt et sa famille par son frère en détient toujours le titre de Duc. C’est, en quelque sorte, un discrédit qui est jeté sur la famille royale. Certes, le Roi lui-même, ou même son frère n’y sont pour rien. Ce n’est que la vindicte populaire, avec un peu de mauvaise foi de la part de républicains malhonnêtes, qui, pour une minorité il est vrai, bafoue ainsi son honneur.
Le fait le plus étonnant reste la présence de Tangayikais parmi les trafiquants. Que le commerce d’épice hallucinogène ou même pharmaceutique soit rentable a suffit. Les Tangayikais interpellés étaient tous, par un biais ou un autre, lié à l’Armée de Libération du Kébek-Rénanie (ALK-R). Et voici le S’lip S’leed et la Sémavie devenus le théâtre de membres d’un groupe terroriste d’un autre continent par la faute du manque de conscience civile de citoyens s’lip s’leedr et sémaviens.

Courses de lévrier de l’Alfra Mons : un succès international

Pour sa première manifestation sportive internationale qui avait lieu sur le territoire national, il semblerait bien que le succès ait été à la clef.
Quelques critiques d’abord. Le manque de clarté de certaines communications de la Fédération Sportive du S’lip S’leed. Certains participants se sont retrouvés un peu perdus entre les « première journée » et « quatrième course ». Il semblerait bien que les organisateurs aient un instant oublié que, par exemple, deuxième journée pour les compétitions sportives signifie qu’on est passé de, disons, la huitième de finale en quart de finale. Oublier telle chose est un peu dommage pour des organisateurs de compétitions sportives. La deuxième critique qui n’est pas directement imputable à la S’lip S’leedr Ghimnasja Federassja (SSGF) porte sur le fait que les chiens d’Eriador, à cause d’un problème de connectique, ont faillit ne pas pouvoir participer aux compétitions.
N’oublions pas, cependant, que, globalement, tout s’est bien passé. La foule a bien été au rendez-vous avec environs 4.000 spectateurs par jour. L’intégralité des Monts Alfra a aussi bénéficié de cette afflux. De nombreux visiteurs étrangers ont, en effet, profité de leur présence dans notre pays pour aller à la découverte de l’Avant Tribord du S’lip S’leed.
Soulignons aussi la présence d’habitants du Mellow parmi le comité organisateur. Leur soutien logistique a été primordial.

Le podium d'arrivée à Saarendt, Alfra Meor

Un évènement sportif

Les errements du centralisme

Depuis peu, les nations d’Alliance ont appris que l’Empire du Tangayika, pays du continent de la Soudanie récemment réouvert sur l’extérieur, connaissait une vague de terrorisme depuis la fin 1001. Un groupement terroriste dénommé l’Armée de Libération du Kébék-Rénanie (ALK-R) et un mouvement politique souterrain, le Gouvernement Provisoire de la Rénanie Autodéterminée (GPRA) font parler d’eux.
D’un côté nous avons un gouvernement centralisé qui ne reconnaît aucune réalité à l’existence de minorités nationales. De l’autre, nous avons des mouvements qui ne reconnaissent aucun bien fondé à l’existence d’une communauté nationale. Le premier semble, suivant les dernières informations (mais comment interpréter les dernières demandes d’information sur les pays qui ont connu des référendum modifiant leurs frontières ?) se diriger vers encore plus de pouvoir dans encore moins de mains (l’Empereur du Tangayika souhaiterait briguer un troisième mandat alors que l’actuelle Constitution l’en prévient). Le deuxième frappe aveuglément et, comme souvent dans ce cas, s’est la population qu’il est sensé libérer qui reçoit le plus de coups.
Le centralisme, pour nous S’lip S’leedr, nous a toujours semblé être une aberration. Le Tangayika en est l’archétype. Bien sûr, le fédéralisme peut aussi mener à des problèmes qui lui sont propres. Mais, il me semble, il a toujours une qualité qui lui est propre : le respect de la population par ses parties constituantes et non comme s’agissant d’une entité mythique.

Brèves

L'Alnéae et sa capitale, Breith-Xadul, s'aprêtent à recevoir les premiers Jeux Internationaux d'Alliance.

Notre voisine, la Fédération Impériale de Dragoria fait son retour sur la scène internationale. Son gouvernement annonce son refus de participer au l'Agence de Coopération du Dryland.

Les vacances se prolongent à la SDN. Notre gouvernement est toujours dans l'attente d'un vote sur une possible réoragnisation et une ouverture vers le problème de la peine de mort.

Mise en place d'une brigade douanière au sein de l' Agence Internationale de Coopération du Dryland.

Votations nationales

Êtes-vous pour l’interdiction d’extradition vers les pays pratiquants des condamnation à emprisonnement supérieure à 10 ans ?
oui : 32%, non : 29,7%, blancs et nuls : 16,1%, abstention : 22,2%

Êtes-vous pour l’utilisation de poisons pour dératiser les bâtiments ou locaux d’usage public
oui : 34,2%, non : 42,6%, blancs et nuls : 6,2%, abstention : 17%

Êtes-vous pour l’instauration d’une règle commune pour les élections dans le groupes de pression ?
Oui : 16,2%, non :64 ;9%, blancs et nuls : 10,6%, abstention : 8,3%

 


 

Le canal du milieu

Paysage du delta et de la partie déjà 
	creusée du canal du milieu

Canal du milieu : arrêt des travaux

Le ministre de l’équipement a annoncé l’arrêt de le creusement du canal du milieu dans le Loendt du Delta, canal qui n’avait jamais pleinement reçu l’assentiment populaire ou même gouvernemental. Le canal du milieu était censé délester les deux canaux déjà existants dans le delta de l’Intrahnam. L’ouverture de cette tranchée en plein milieu d’une zone humide exceptionnelle tant par sa faune et sa flore que par sa culture locale avait rencontré les foudres des habitants du lieu. Ce mécontentement devait se concrétiser avec la création du GIDP. Les mouvements écologiques nationaux ou des autres Loendt devaient aussi s’emparer de l’affaire afin de tenter de la faire clapoter. En mai de cette année avait une nouvelle fois lieu une votation proposant l’arrêt des travaux. Mais rien n’y faisait.
Alors pourquoi ce revirement ?
D’abord, preuve a été faite qu’une meilleur gestion des flux était possible avec quelques aménagement des deux autres canaux. Avec la construction d’une super-écluse et de trois nouvelles aires de dégagement ainsi que le dragage du port de Peonuntien, le canal bâbord devrait augmenter de 35% ses capacités de trafic. La branche Tribord, avec son affluent le Viedt ne demanderait même pas la moitié de cet effort pour l’augmenter de 50%.
Il semblerait bien qu’il y ait eu là un manquement de la part de l’État, principal pourvoyeur de fond pour le chantier. Il est toujours difficile de reconnaître ses erreurs. L’ouverture programmée d’un canal ave la Sémavie a aussi participer à redistribuer la donne.
Avec l’arrêt programmé des travaux, le GIDP a voté son auto-dissolution et le GSSP a aussitôt promis d’intégrer tous les adhérents qui en ferait la demande. Il semblerait donc qu’on s’oriente de plus en plus vers un parti écologique national qui chapoterait les mouvements locaux. C’est déjà le modèle des deux autres grands partis nationaux. Normalisation chez les écologistes, donc.

LA RÉDACTION VOUS DIT AU PROCHAIN NUMÉRO!