Carte 3, années 200-300 En 307 (voir carte 3), le Royaume du Bâbord est puissant et domine le territoire du S'lip S'leed directement ou par l'influence qu'il a sur les états tampons (Monss et Uqiah) ou, encore, par les puissants liens économiques liés à sa position sur l'embouchure de l'Intrahnam (Union de Farzeokk). Le Royaume du Bâbord s'étend vers la côte tandis que l'Union de Farzeokk fait de même mais vers l'intérieur.
Un vers de l'Inklumah, animal dont est issu l'épice. De cette expansion on doit une découverte qui a modifié puis révolutionné le S'lip S'leed : la découverte de l'épice (267). Tout d'abord son usage en tant que psychotrope, l'épice a entraîné un certain regard permissif puis absolument tolérant vis-à-vis de l'usage des drogues et alcools mais, le développement de ses capacités pharmaceutiques a entraîné un bien être physique à la population et un bien être matériel aux dirigeants de ce qui devient en 603 l'Inklumah.
Durant cette période de prospérité, la Ville Libre de Ssentr (Dah Staedt) opte pour le patriarcat. C'est la conséquence des contacts avec Domoor : trop de guerres et une affinité grandissante avec les états anciennement membre du Royaume des Mers ont modifié la société du fleuve. Le matriarcat est abandonné en 235 et, un siècle plus tard c'est la matrilinéarité qui subit le même traitement. "Les guerres ne connaissent jamais de vainqueurs ni de vaincus" ("Neot Veen niegher loos' oop ven vaar" aurait dit Nosvaldii IV).
Suite à une nouvelle période belliciste (Grande Guerre, 286-303) où s'affrontent à nouveau le Bâbord et le Tribord, Uqiah passe aux mains du Fleuve. L'Alfra Monss est ainsi placé sous l'emprise du Royaume Bâbord si ce n'est pour l'état fantoche des Monss. Par contre, illustration du gaspillage d'énergie que représente la guerre, l'Union de Farzeokk assied son emprise sur l'arrière bien que pour une courte durée (319-336). Comment comprendre ces guerres successives ? En premier lieu, il existait alors un ressentiment entre les deux peuples : différences sociologies, disparité linguistique. En second lieu, les marchands du fleuve semblent être au fur et à mesure tombés dans les pièges du pouvoir et leurs velléités commerciales ont disparu sous les envies de prestige et de gloire. C'est ainsi qu'ils ont progressivement affaiblis et réduit un concurrent qui aurait dû être perçu comme un ferment.